Une nouvelle chance.

Depuis Gran Torino, Clint Eastwood n'était pas apparu dans un film en tant qu'acteur. Il ne voulait plus d'ailleurs ... et puis par amitié pour son ancien assistant, Robert Lorenz, il a remis le couvert dans un film dont il n'est que le producteur. Certain, diront qu'il a pris un sale coup de vieux. Mais, nous avons tous pris un sale coup de vieux et Clint reste un grand acteur et moi il me fait toujours et encore vibrer, on ne se refait pas !

Autant vous dire que samedi soir, dans une petite salle du Majestic de Pirae j'ai pris un plaisir fou à le revoir entouré de l'excellente Amy Adams, de Justin Timberlake (bien, vraiment bien ce petit Justin qui m'avait déjà épaté dans The Social Network) et de l'incontournable John Goodman.

Même si je n'entrave pas grand chose au Baseball américain (c'est une énigme ce sport pour moi) ce film se voit de bout en bout avec une jouissance extrême. On sent bien que le réalisateur a été a bonne école et la patte de Clint est constamment présente. Même les thèmes abordés sont des thèmes chers à mon acteur-réalisateur préféré. Rapports chaotiques entre un père et sa fille (Les Pleins Pouvoirs), rédemption, vieil homme bourru au coeur tendre (Gran Torino), gros plan sur l'Amérique profonde, victoire de l'expérience et de la sagesse sur la technologie et ces jeunes qui pensent tout savoir depuis un écran d'ordinateur et des statistiques.

Bref, 1h51 de vrai cinéma sans effets spéciaux avec des acteurs incomparables et une histoire qui tient la route ... Que du bonheur et vous ressortez de là gonflé à bloc ... Vive le cinéma !