Mon voyage à Rapa Nui : l'arrivée.

Après vous avoir abreuvé, mais j'espère intéressé, avec l'histoire de l'Île de Pâques (du moins ce que j'en ai retenu), je voudrais à présent vous faire partager ce que j'ai ressenti durant cette semaine de découverte et de dépaysement total.

Après 6 heures de vol c'est vers 11h30 du matin que notre avion de la compagnie LAN s'est posé sur le tarmac de Mataveri, l'aéroport d'Hanga Roa, la seule ville de Rapa Nui.

Première impression immédiate : j'ai froid ! On a perdu presque 15 degrés depuis Tahiti. De 35° on est passé à 20° pas plus ! Les métropolitains vont sans doute se marrer, mais pour moi c'est comme si je débarquais au pôle nord.

L'hôtel est sympa, la chambre est joliment décorée mais on n'a qu'une hâte Zépoux et moi c'est aller découvrir le bord de mer et voir nos premiers Moai.

J'en ai le souffle coupé. L'océan est déchaîné, le ciel est bleu, le vent souffle et les géants de pierre sont aussi majestueux et impressionnants que je l'espérais. Je n'y crois pas ! C'est bien moi qui suis là, dans cette île du bout du monde auréolée de tant de mystères, cette île dont je n'ai même pas osé rêvé que je pourrais un jour en fouler le sol. C'est grandiose, c'est entre les paysages des volcans d'Auvergne (en moins vert) et la garrigue provençale !

Ce premier jour on a arpenté la ville de long en large, on a mangé nos premières empenadas, goûté les glaces artisanales sur le front de mer et surtout mangé un sublime cheesecake dans la meilleure pâtisserie du monde "Caramelo".

Premier coucher de soleil spectaculaire sur le site archéologique d'Hanga Roa ... magique !

L'Océan. Le glacier. Coucher de soleil.